MENEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1145 
menëor «celui qui mène, qui conduit» (
Wace, 
Conception N. D., 584 ds T.-L.); en partic. 
a) ca 1465 «celui qui mène la danse» (
G. Chastellain, 
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, V, 33); 
b) mil. 
xves. [ms.] 
le meneur du jeu «celui qui dirige les représentations dramatiques» (
Myst. de la Vengence de Nostre Seigneur Jhesu-Christ [ms. d'Arras], éd. B. Oldörp, p. 54); 
2. 1669 «personne qui a de l'influence sur les autres» (
Widerhold Fr.-all.), attest. isolée; à nouv. au 
xviiies. 1790 (
Besenval, 
Mém., t. II, p. 368 ds 
Brunot t. 9, p. 803, note 4).  Dér. de 
mener*; suff. 
-eur2*.