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MAJEUR, -EURE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1354 philos. subst. fém. majour (Modus et Ratio, éd. G. Tilander, § 118, vers 299; v. aussi Gace de La Buigne, Romans des deduis, éd. Åke Blomqvist, 6110: majeur); 1680 majeure (Rich.); 2. 1377 mus. adj. majeur (Gace de La Buigne, op. cit., 8090); 3. a) 1540 adj. substantivé «supérieur, plus grand» (Amadis de Gaule, éd. H.Vaganay, livre I, Prologue du traducteur, t. 1, XII, 25); 1564 la maieur partie «la plus grande partie» (Thierry); 1596 la majeure partie (Hulsius); 1636 excommunication maieure (Monet, s.v. excommunication); 1701 relig. ordres majeurs (Fur.); b) 1690 jeu tierce majeure (Fur.); 1907 subst. masc. majeur «doigt du milieu ou médius» (Nouv. Lar. ill. Suppl.); 4. 1690 adj. «d'une importance exceptionnelle» force majeure (Fur.). II. 1549 dr. adj. et subst. maieur «(celui) qui par son âge atteint la plénitude de ses droits» (Est.). Empr. au latmājŏr, comparatif de magnus «grand par la quantité, la force ou l'âge», «important», att. en lat. médiév. comme adj. «qui a atteint l'âge de la majorité» (1225 ds Latham), subst. terme de philos. (av. 1250, ibid.). Il est difficile de préciser le moment où la consonne intermédiaire a été prononcée car le i consonantique est écrit i jusqu'au xvies. (v. Brunot t.1, p. 486 et t. 2, p. 122) et le fr. du Moyen Âge a une forme maieur, v. maire et maïeur, qui possède à côté du sens principal «plus grand» des sens du lat. tels que «les anciens» majores (vies. ds Blaise Lat. chrét.); 3 b att. sous la forme (tierce) major (de 1661: Molière, Fâcheux, II, 2, 318 à 1878 Ac.) serait un empr. à l'esp. (tercera) mayor (ds Al., s.v. tercera, s.d.).