MAGIQUE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1265
art magike «sorcellerie», ici en parlant de la «magie des anciens Perses» (
Brunet Latin, Trésor, éd. Fr. J. Carmody, I, 24: çoroastres trova l'art
magike des encantemens et de teus autres choses);
2. 1427
art magique «art diabolique, sorcellerie»
(
Journal d'un Bourgeois de Paris, éd. A. Tuetey, p. 220);
3. 1555 «qui tient de la magie» (
Ronsard, Les Amours, 92, éd. P. Laumonier, IV, 92: Entre tes bras, impatient Roger, Pipé au fard de
magicque cautelle, Pour refroydir ta chaleur immortelle); 1558
magiques figures (
Du Bellay, Divers Jeux Rustiques, éd. V. L. Saulnier, 438); 1655
habit magique (
Cyrano, Lettre XII ds
Wagner Magie, p. 242 note: Un magicien avec tout l'attirail de l'habit
magique, ayant une baguette à la main, placé debout au milieu d'un cercle);
4. 1604 «qui possède une force secrète et extraordinaire» (
Montchrestien, David, p. 205 ds
IGLF: Mes sens [...] languissoient comme attains par un charme
magique). Empr. au lat.
magicus (empr. au gr. μ
α
γ
ι
κ
ο
́
ς) «magique, de la magie».