INFRACTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1250 « transgression, violation d'une loi, d'un engagement » (cité
ap. Prarond,
Hist. d'Abbeville, 127 ds
Delb.
Notes mss); 1823 fig.
une infraction aux bienséances publiques (
Las Cases,
Mémor. Ste-Hélène, t. 1, p. 882). Empr., avec infl. sém. de
enfreindre*, au lat.
infractio « action de briser », formé sur le supin
infractum de
infringere « briser »; a éliminé les anc. dér. de
enfraindre : enfrainte « infraction » 1307 (ds
Gdf.),
enfraignement « action de rompre; de violer » 1209
(ibid.), enfrainture « action de briser; infraction » 1211
(ibid.); cf. FEW t. 4, p. 681a.