INEPTE, adj.
Étymol. et Hist. 1. xves. [ms.] « inapte » (
Discours adressé au duc de Bourgogne par les ambassadeurs d'Édouard IV, ms. Bibl. imp. de Paris 1278, f
o64, n
o14 ds
Chastellain,
Chroniques, éd. Kervyn de Lettenhove, t. IV, 375);
2. a) 1505 « stupide (personne) » (
Gringoire,
Folles entreprises, p. 64 ds
Œuvres complètes, éd. Ch. d'Héricault et A. de Montaiglon, t. 1);
b) 1531 [éd.] « qui dénote l'absurdité, la sottise (paroles, conduite,...) » (
Jean de Vignay,
Miroir historial, vol. 2, livre XX, chap. CXVI, f
oCLXXIIII r
o: parolle
inepte et incongrue). Empr. au lat.
ineptus « qui n'est pas approprié, déplacé, hors de propos, maladroit; déraisonnable, sot ». On trouve déjà
ineptement, au sens de « d'une manière inhabile » en 1380 (
cf. Gdf.)