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INDIGNE, adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « (d'une chose bonne) qu'on ne mérite pas » (Dialogues Gregoire, 141, 20 ds T.-L. : parole ke nos est endigne [locutionem quae nobis indigna est]); 2. « qui n'est pas digne, ne mérite pas » a) indigne pour (d'une pers.) une chose bonne 1458 (A. Gréban, Passion, éd. O. Jodogne, 3942); av. 1558 indigne de (M. de Saint-Gelays, Graces à Dieu II, 289 ds Hug.); 1578 id. une chose mauvaise (Ronsard, Epitaphe d'Anne L'Esrat, éd. P. Laumonier, t. 7, p. 386); b) 1569 (d'une chose) (Id., 6elivre des Poèmes, éd. citée, t. 15, p. 87, 49); 3. « qui n'est pas en rapport de convenance avec » a) 1588 (Montaigne, Essais, III, 3, éd. A. Thibaudet et M. Rat, p. 797 : bestises indignes d'un enfant); b) 1636 (Corneille, Cid, II, 5 : Mais enfin ce Rodrigue est indigne de vous); 4. emploi abs. a) av. 1589 « (d'une chose) déshonorant, infamant » (Baïf, Poèmes, L. V, II, 258 ds Hug. : une mort tant indine); b) 1665 « (d'une personne) méprisable » (Molière, Don Juan, IV, 4 : fils indigne); 1688 emploi subst. (Bossuet, Var., XI, § 185 ds Littré); spéc. 1732 dr. (Trév. : Le bâtard obtient les aliments, l'indigne en est privé); cf. 1804 id. les enfants de l'indigne (Code civil, art. 730). Empr. au lat.indignus « qui ne mérite pas; qu'on ne mérite pas; qui ne convient pas; honteux ».