HOSPITALIER1, -IÈRE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. A. 1174-78 subst. « religieux de l'Ordre de St Jean de Jérusalem » (E.
de Fougères,
Manières, 1215 ds T.-L.); 1690
religieux hospitaliers [de St Jean de J.] (
Fur.).
B. 1. xiiies. subst.
hospitalières, nom de plusieurs Ordres de femmes ayant pour tâche le soin des malades (ds
FEW t. 4, p. 496a); 1680 (
Rich.);
2. 1401 a. vaud.
espitaley « directeur, administrateur d'hôpital » (ds
FEW, loc. cit.); 1532 fém.
hospitaliere (
Rabelais,
Pantagruel, éd. V.L. Saulnier, XXX); 1671 adj.
hospitalier « qui a soin des hôpitaux » (
Pomey);
3. 1861
administrations hospitalières (
Goncourt,
Sœur Philom., p. 152). A est empr. au lat. médiév.
hospitalarius (dér. de
hospitale, v.
hôpital) « religieux de l'Ordre de St Jean de Jérusalem » (1109, 7 mai
hospitalarius de Campanolis [diocèse de Béziers],
Cartul. gén. des Hospitaliers, éd. J. Delaville-Le-Roulx, t. 1, p. 19, n
o17). B 1 est dér. de
hôpital* d'apr. le rad. du lat.; B 2 est empr. au b. lat. des gl.
hospitalarius « custos hospitalis vel qui est de hospitali » (
TLL, s.v., 3033, 39) en lat. médiév. « gardien de l'hôpital d'un monastère » (av. 826
Adalhart de Corbie ds
Nierm.).