GRÊLE1, adj.
Étymol. et Hist. a) Ca 1100
graisle « mince » (
Roland, éd. J. Bédier, 3158);
b) 1370-72
voix grelle « aiguë et faible » (N.
Oresme,
Ethiques, 125 ds
Littré);
c) 1690
intestin grêle anat. (
Fur.). Du lat.
gracilis « mince » d'où aussi fr. mod.
gracile* de formation sav. Il semblerait que
grêle ait été très tôt employé pour déterminer un son,
cf. l'a. fr.
graisle, graille (subst. masc.) « clairon » (
ca 1100,
Roland, éd. cit., 1832, 700, etc.),
soner en grelle « sonner un cor dans le ton aigu » (
ca 1150
Charroi Nîmes, éd. D. MacMillan, 1394); c ainsi nommé p. oppos. au
gros intestin.