GRÉ, subst. masc.
Étymol. et Hist. 2
emoitié
xes. « consentement, permission, volonté »
estre so gret « contre le gré de quelqu'un » (
St Léger, éd. J. Linskill, 62); 1280
au gré de (
Clef d'Amour, 1254 ds T.-L.);
ca 1330
bon gré, mau gré (G.
de Digulleville,
Pèlerinage vie hum., 10174 ds T.-L.);
2. ca 1050 « reconnaissance »
savoir bon gré « être reconnaissant » (
Alexis, éd. Chr. Storey, 28 : un filz lur dunet, si l'en
sourent bon gret). Du lat.
gratum, neutre subst. de l'adj.
gratus « agréable, bienvenu; aimable; accepté avec reconnaissance, reconnaissant ».