GRÈGE, adj.
Étymol. et Hist. 1576 (M.
Brésard,
Les foires de Lyon aux 15eet 16es., p. 191 d'apr. M. Höfler ds
Cah. Lexicol. t. 1, p. 93 : les soyes
grèges non encore teinctes ny manufacturées). Empr. à l'ital.
greggio « qui est à l'état naturel, qui n'a été l'objet d'aucun travail » (dep.
xves. d'apr.
DEI, dans le Nord), d'orig. incertaine, peut-être issu d'un lat. vulg. *
gregius « propre au troupeau » (c'est-à-dire « à l'état naturel » comme la laine non encore lavée), dér. du lat.
grex, gregis « troupeau » (
cf. gr. α
̓
γ
ε
λ
α
ι
̃
ο
ς « qui appartient au troupeau », d'où « commun, vulgaire » en parlant de personnes ou de choses, v.
Bailly; hyp. de
DEI et
Devoto;
cf. Rohlfs § 279).