Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
GANDIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1855 « dandy ridicule » (Delacour et Thiboust, Avait pris femme le sire de Framboisy, p. 2 ds J.R. Klein, Le vocabulaire des mœurs de la « Vie parisienne » sous le Second Empire, p. 41). Mot sans doute d'orig. dial. du Sud-Est, cf. le dauph. gandina « guenipe » (xviies. ds FEW t. 17, p. 503b), v. gourgandine, gandin (terme de mépris) « nigaud, niais » (1710, Charbot, Dict. du Dauphiné), le bret. glandin (1767, Le Laé, Morin, 658 ds Fr. mod. t. 16, p. 293), qui est entré dans le langage parisien au xixes. et mis en rapport avec le nom du boulevard de Gand (l'actuel boulevard des Italiens), lieu de rencontre des élégants de l'époque. Le personnage de R. Gandin de la pièce de Th. Barrière, Les Parisiens de la décadence (1855) a tout au plus contribué à mettre le mot à la mode. Le dauph. gandin est formé du rad. gand- (cf. a. fr. gandir « échapper, se sauver », xiies. ds T.-L.), issu du goth. *wandjan « tourner » (cf. m. néerl. wenden « id. », a. h. all. wantjan « id. ») et du suff. -in*; cf. Bl.-W.5