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GAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1130 gwage « ce qu'on met ou laisse en dépôt, comme garantie d'une dette, de l'exécution de quelque chose » (Lois de Guillaume, éd. J. E. Matzke, p. 7, § 5); b) ca 1165 guage « ce qu'on donne à quelqu'un à titre de réparation, de satisfaction pour un tort qu'on lui a causé » (Benoit de Ste-Maure, Troie, 2595); 2. a) ca 1135 mettre guage « engager quelque chose, mettre en jeu » (Couronnement de Louis, éd. E. Langlois, 1873); b) 1538 terme de jeu (Est. s.v. pignus); 3.) 1694 gage « dans une contestation, enjeu déposé par les différentes parties, pour être remis à celle qui aura gain de cause » (Ac.). B. 1160-74 gages masc. plur. « solde, salaire, appointement » (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, 3103). De l'a. b. frq. *waddi « gage »; cf. m. néerl. wedde de même sens; a. h. all. wetti « gage, amende »; all. Wette « pari, gageure ». Le mot est attesté aux sens A 1, 3 et B en b. lat. (ca 643 wadium ds Nierm.) ainsi que dans les Gloses de Reichenau (De Libro Genesis, 570 ds H.W. Klein et A. Labhardt, Die Reichenauer Glossen, t. 1, p. 85 : pignus : wadius); il n'est pas exclu que le lat. vas, vadis « caution » ait pu participer à un moment quelconque à la naissance du mot (cf. Ern.-Meillet).