FOURRAGEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xives.
fourrageur « soldat qui va au fourrage, aux vivres » (
J. Froissart,
Chroniques, II, 13, éd. S. Luce, t. 9, p. 16);
2. a) 1553 « pillard » (
Bible Gérard, Jere. 48
eds
FEW t. 15, 2, p. 155a);
b) av. 1859 fig. « celui qui prend son bien çà et là » (
Sainte-Beuve,
Caus. lundi, t. 14, p. 256);
3. 1841 « cavalier d'un peloton qui combattait en ordre dispersé » (
Balzac,
loc. cit.). Dér. de
fourrage*; suff.
-eur2. L'approvisionnement en vivres pour l'armée s'effectuait généralement dans l'anarchie la plus totale d'où les sens 2 a et b.