ÉTHER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoitié
xiies.
ethere « partie la plus subtile et la plus élevée de l'atmosphère » (
Psautier de Cambridge, XVII, 12 ds
Gdf. Compl.);
2. 1668 phys. (
Sorel,
Science Universelle ds
Fr. mod. t. 14, p. 281); 1753 (
Beausobre,
Dissert. philos., p. 3 ds
Littré);
3. 1742 chim. v.
éthéré. Empr. au lat. class.
aether « éther, air subtil des régions supérieures, qui enveloppe l'atmosphère; ciel; air » (du gr. α
ι
̓
θ
η
́
ρ de même sens); appliqué au domaine de la chim. par le chimiste all. G. Frobenius qui en 1730 appela ce composé
spiritus aethereus (Encyclop. et
Encyclop. brit., s.v. ether).