ESTOUFFADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1648-52
étouffade (
Scarron,
Virgile travesty, V, 202a ds
Richardson : Les chairs seront en
étouffade); 1651
estoffade (
Lavarenne,
Le cuisinier François, p. 37 d'apr. A. Vollenweider ds
Vox rom. t. 22, p. 412 : poitrine de veau à l'
estoffade). Empr. à l'ital.
stuf(f)ata «
id. » (dep. 1570, B. Scappi d'apr. A. Vollenweider,
ibid.), part. passé fém. substantivé de
stufare « cuire à l'étuvée » (
cf. 1549,
carne stufala chez Messibugo,
ibid.), dér. de
stufa « fourneau », d'un lat. vulg. *
extūfa, déverbal de *
extūfare, formé à partir de
ex et du gr. τ
υ
́
φ
ε
ι
ν « fumer » à une époque plus tardive que celle à laquelle *
extūpare s'est formé en Gaule (v.
étuve et
FEW t. 12, pp. 458-459).