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ESCALIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1531 escallier « suite de degrés, de marches » (Comptes des bâtiments du roi, éd. L. de Laborde, t. 1, p. 210). Empr. par la voie écrite (le mot désigna d'abord les escaliers de pierre caractéristiques de la Renaissance, puis remplaça peu à peu degrés* et montée* ds la lang. commune) au prov. escalier (dep. 1188, scalerium ds une charte lat. de Montpellier ds Du Cange; v. autres attest. prov. des xiiieet xives. ap. K. Jaberg ds R. Ling. rom. t. 6, p. 108, note 1 et ds Rayn.; cf. judéo-fr. esjaliere, fr.-prov. eschalier ds FEW t. 11, p. 270 et ap. K. Jaberg, loc. cit., p. 111, n. 3) issu du b. lat. scalarium « escalier », attesté dans des inscriptions (v. K. Jaberg, loc. cit., p. 106) et formé par substantivation à partir de l'adj. scalaris « appartenant à l'escalier » (cf. scalaria, plur. « escalier » chez Vitruve), dér. de scala « échelle » et « escalier »; un emprunt direct au lat. impérial de Vitruve (K. Jaberg) ne convient pas : lat. -arium > -aire dans les emprunts sav. V. K. Jaberg ds R. Ling. rom. t. 6, pp. 96-113 et FEW t. 11, pp. 270-272.