ÉPATER, verbe trans.
Étymol. et Hist. I. [
xiiies.
Jehans li Spateis, (à Nivelles ds
Dialectes belgo-rom., 6, 155 ds
FEW t. 8, p. 50, note 94)];
1. av. 1400
espateir « écraser » (
Jean d'Outremeuse,
Ly myreur des Histors, éd. A. Goosse, 4202);
2. 1529 part. passé « aplatir en élargissant la base » (
G. Tory,
Champ fleury, 59 V. ds
Romania, t. 51, p. 38);
3. 1690 « rompre la patte, le pied (ici d'un verre) » (
Fur.).
II. a) 1808 pronom. « tomber de tout son long [comme sur ses quatre pattes] » (D'Hautel ds
Fr. mod. t. 14, p. 58);
b) intrans. 1835 « faire des esbrouffes » (Raspail
in Le réformateur du 20.9, p. 2);
c) 1848 trans. « étonner » (
Pierre,
Arg. et jargon, col. 3). Dér. de
patte*; préf.
é-*; dés.
-er.