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ENDORMIR, verbe.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 part. passé adj. « qui dort » (Roland, éd. J. Bédier, 2520); ca 1135 réfl. « entrer dans le sommeil » (Cour. Louis, éd. E. Langlois, 2090); b) 1176 part. passé subst. fém. « potion soporifique » (Chr. de Troyes, Cligès, 5244 ds T.-L. : bëu a de l'andormie); 1572 « jusquiame » (R. Huloet, Dictionarie ds Roll. Flore t. 8, p. 94); 1577 trans. méd. (Junius, Nomencl., p. 318 ds Gdf. Compl. : medecine qui endormit les malades); c) ca 1170 part. passé adj. « engourdi » (Rois, éd. E. R. Curtius, p. 105 [2 Sam. 23, 10]); d) 1820 part. passé adj. « calme, inactif » (Lamart., Médit., p. 160 : le monde endormi); 2. a) ca 1175 fig. « tromper » (B. de Sainte-Maure, Chron. des Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 11241 : E od beiau parler endormir); b) 1erquart du xiiies. part. passé adj. « relâché, négligent » (Renclus de Molliens, Miserere, CXIV, 3, éd. A.G. van Hamel, p. 194 : N'est pas perechous n'endormis); c) av. 1539 réfl. « perdre sa force, son acuité » (Gringore, Œuvres, t. 1, p. 47 : mon esprit [...] s'endormit); d) av. 1577 réfl. « s'atténuer, se calmer (d'une sensation, d'un état violent, intense) » (Belleau, Œuvres, t. I, p. 23 : mon esmoy S'endort); 3. xiiies. réfl. « mourir » (Psautier, Ms. Paris B. Maz 58 [anc. 258, ms. déb. 14es.], fo19 ds Littré); 1753 trans. arg. « tuer » (J.-J. Vadé, Bouquet du Roy, p. 8 : Que Charlot vous endorme), 4. 1660 trans. « ennuyer » (Boileau, Satire I, 148, éd. A. Cahen, p. 38 : Allez de vos sermons endormir l'Auditeur). Du lat. class. indormire « dormir sur; être relâché, négligent », b. lat. « s'engourdir (d'un membre) ».