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DOLÉANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1321-27 [ms xives.] douliance « tristesse, affliction » (Dial. de St Grég., ms. Evreux, fo2 c ds Gdf.); 1373 doliance « plainte » (Lett. de B. du Guescl., 14 août, chap. de Treg., Arch. des C.-d.-N. ds Gdf. Compl.); 1429 doleances (Cart. de Cysoing, p. 346 ds Gdf. Compl.); 1690 (Fur. : Les cahiers des Etats assemblés contenoient les plaintes et doleances des peuples). Douliance, dér. avec suff. -ance*, du rad. du part. prés. du verbe a. fr. douloir (xes. Jonas ds Bartsch Chrestomathie, no4, 25 : doliants; ca 1170 doillanz, deuillant « souffrant », Erec, éd. M. Roques, 3646, 5929; ce type s'étant maintenu dans les dial., v. FEW t. 3, p. 118 a), le l mouillé étant prob. dû aux formes du subj. dueille, doillions. Doléance par réfection : é d'orig. obsc., peut-être d'apr. créance (croyance, voire même échéance); o (à côté de douleur), résultat de l'hésitation de la prononciation de l'o initial comme dans soleil, fromage, rosée (v. Bourc.2§ 99 hist.).