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DAME1, DAM2, subst. fém. et interj.
Étymol. et Hist. I. A. 1. Ca 1050 dama appellation d'une femme mariée, de haut rang (Alexis, éd. Chr. Storey, 148); 2. ca 1175 « épouse » (Chr. de Troyes, Chevalier Lyon, 5701 ds T.-L.); fin xiies. lang. courtois « femme aimée » (Chastelain de Couci, Chansons, éd. A. Lerond, I, 20 et passim); ca 1200 p. ext. s'applique également à des personnes n'appartenant pas à la noblesse (Doon de la Roche, 3266 cité ds A. Grisay, G. Lavis, M. Dubois-Stasse, Les Dénominations de la femme dans les anc. textes littér. fr., 1969, p. 134); 3. ca 1220 Nostre Dame « la Vierge » (G. de Coincy, Miracles, éd. F. Kœnig, I Pr 2, 12); 4. xiiies. titre donné à une abstraction (Mariage des sept ars, version anonyme, éd. A. Långfors, 210 : damme Théologie). B. 1508 jeu (D'Amerval, Diablerie, éd. Ch.-Fréd. Ward, p. 606 : jeu d'echecz ou des dames). II. 1665 interj. (Molière, Dom Juan, III, 1). I A du lat. class. domina, domna « maîtresse de maison; épouse; amie, maîtresse; souveraine »; le développement particulier du -o- s'explique par le fréquent emploi proclitique du mot, notamment devant les noms propres. I B ext. de I A p. réf. à l'idée de reine aux échecs et aux cartes et p. allus. au fait que le pion qui a traversé tout le damier au jeu de dames, peut se déplacer d'un nombre illimité de cases diagonalement, comme la reine aux échecs. II de Notre-Dame!, en invocation à la Vierge.