CYNIQUE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1. 1375, éd. 1531 
philosophes ciniques « qui appartient à l'école philosophique d'Antisthéné » (
Raoul de Presles, 
Cité de Dieu, 1 de 
R. Hist. litt. Fr. t. 8, p. 505); 
2. 1552 
à la cynique « comme des chiens, impudemment » (
Rabelais, 
Tiers Livre, éd. Marty-Laveaux, chap. 18); 1674 adj. « impudent, effronté » 
rimes cyniques (
Boil., 
A. poetique, II, p. 173); 
3. 1752 pathol. 
spasme cynique (Trév. Suppl.).  1, 2 empr. au lat. class. 
Cynicus « qui appartient à la secte des cyniques » (< gr. κ
               υ
               ν
               ι
               κ
               ο
               ́
               ς de κ
               υ
               ́
               ω
               ν « chien » parce que les adeptes de cette école se moquaient des convenances); 3 
cf. lat. 
cynicus spasticus trad. du gr. κ
               υ
               ν
               ι
               κ
               ο
               ̀
               ς 
               σ
               π
               α
               σ
               μ
               ο
               ́
               ς (Celse ds 
TLL s.v., 1590, 26).