Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
COTERIE, subst. fém.
Étymol et Hist. A. 1255 lat. médiév. coteria Rouen « tenure rurale modeste » ds Du Cange s.v.; 1376 terre tenue en coterie [La Falesque, cnede St-Michel, Pas-de-Calais?] (Arch. JJ. 109, pièce 417 ds Gdf.), seulement attesté dans les coutumes picardes, v. E. de Laurière s.v. B. 1. 1611 « Association de paysans tenant d'un seigneur une tenure roturière » (Cotgr.); 2. 1660 « association de gens qui se fréquentent familièrement » (Oudin, Fr.-Esp.); 3. 1808 péj. (Hautel : Coterie, terme de mépris, bande de meneurs, d'intrigans). A dér. en -erie* (exprimant le lieu où s'exerce une action, un droit) du rad. de cotier (1086 subst. lat. médiév. coterius « tenancier d'une petite tenure rurale », Domesday Book ds Du Cange); ca 1283 adj. « [d'un cens] payé pour cette tenure roturière » (Beaumanoir, Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 704), dér. de l'a. fr. *cote « cabane » que l'on peut restituer d'après les toponymes normands (v. Longnon, p. 183) et le dér. cotin « maisonnette » (Wace, Rou, III, 1653 ds Keller, p. 209 b), issu de l'a. b. frq. *kot « cabane » (pour les dér. localisés dans l'est de la Normandie et la Picardie) et du correspondant a. nord. de même forme (De Vries, Anord., pour les dér. localisés dans l'ouest de la Normandie; FEW t. 16, p. 346a; H.-E. Keller ds Mél. Delbouille (M.) t. 1 1964, pp. 354-359); le subst. coterius de 1086 étant dér. de l'anglo-saxon cot (ixes. ds NED, s.v. cot subst. 1). En B le suff. exprime une idée collective. V. aussi cottage.