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CONTRAIRE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1100 subst. « action hostile; dommage, tort causé à quelqu'un » (Roland, éd. J. Bédier, 290), seulement au Moy. Âge; 2. 1160-74 vent contraire (Wace, Rou, I, 545, ds T.-L.); ca 1175 « complètement opposé » (Chr. de Troyes, Chevalier Lion, 6026, ibid. [Amor et Haïne]); ca 1175 subst. tot le contreire (Id., Chevalier Charrette, 3162, ibid.); ca 1393 méd. (Ménagier, I, 9 ds Littré : Es maladies un contraire se garit par un autre contraire); 3. ca 1370 loc. adv. au contraire « d'une manière opposée, différente » (Oresme, Eth., 22 ds Gdf. Compl. : si ... avient tout au contraire); 1495 au contraire « inversement » (Commynes, Memoires, VIII, XIX, éd. J. Calmette, t. 3, p. 251); 4. ca 1450 au contraire de (Mystère Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 26769). Empr. au lat. class. contrarius « qui est en face de; du côté opposé » d'où « opposé à », « ennemi, hostile » et « qui est en contradiction avec ».