CHIENLIT, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1534
chienlict « celui, celle, qui chie au lit » (
Rabelais,
Gargantua, éd. Marty-Laveaux, ch. 25, p. 98), qualifié de ,,vx et pop.`` par
Lar. Lang. fr.; 1866 pop. (
Lar. 19e:
Chie-en-lit. Bout de chemise malpropre qui sort par la fente postérieure de la culotte d'un enfant);
2. a) 1740 « masque de carnaval »
(Ac., s.v. chier); d'où 1830, 11 nov.
à la chianlit (
Balzac,
Œuvres diverses, La Reconnaissance du gamin [La Caricature], éd. M. Bouteron et H. Longnon, t. 2, p. 195);
b) 1862 « air de carnaval » d'où « le carnaval lui-même » (synon. de
désordre et de
débauche) (
Hugo,
loc. cit.). Composé de la forme verbale
chie (chier*
), de
en* et de
lit*.