CHÂTELET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1155
chastelet « château fortifié » (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 937), considéré comme anc. par les dict. de
Trév. 1704 à
Guérin 1892;
châtelet repris par les écrivains du
xixes. au sens de « petit château » 1842 (
Hugo,
loc. cit.); spéc. désigne Le Châtelet de Paris [peut-être 1291 (
Lett. de Ph. roi de Fr., Martène, Thes., I, 1243 ds
Gdf. Compl.)]; 1360-70 (
Baudouin de Sebourc, éd. Bocca, XX, 119 d'apr. T.-L.);
ca 1400 (
Froissart, X, 152 ds
IGLF), subsiste comme arch. de civilisation; p. anal. 1579-83 technol. « sorte de dévidoir » (M
mesDes Roches,
La Femme forte, 148 r
ods
Hug. : Le
chastelet aussi pour devider le lin); 1680 (
Rich. :
Chastelet. La partie du métier du Rubanier qui soutient les ardoises et les hautes-lices). Dér. de l'a. fr.
chastel (château*
); suff.
-et*. Le Châtelet de Paris est mentionné sous la forme du lat. médiév.
castelletum av. 1209 par Rigord ds
Du Cange t. 2, p. 210
b.