CHARNURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. [
xiies.
charneure « ensemble de la chair humaine » d'apr.
FEW t. 2, p. 385a];
ca 1220 « chair » (
Pean Gatineau,
St Martin, 7307 ds T.-L.), spéc. considérée dans sa manière d'être fin
xiiie-début
xives.
biele carnëure (B. et
J. de Condé,
Dits et Contes, 148, 16,
ibid.); fin
xiiies. « teint, carnation » (
Marques de Rome, 27 d 1,
ibid.) Dér. de
charn, anc. forme de
chair*, peut-être sur un verbe *
charner (d'où la finale
-eure) qu'on peut supposer d'apr.
encharner attesté en a. fr. (T.-L.); suff.
-ure*;
cf. aussi le lat. médiév.
carnatura « teint, carnation » (
ixes.,
Mappae Clavicula, praef., p. 189, 14 ds
Mittellat. W. s.v., 293, 52).