CHAMBRER, verbe.
Étymol. et Hist. 1. 1678 (
G. Guillet,
Les Arts de l'homme d'épée, Paris, 2
epart., p. 60 :
Chambrer est loger ensemble) − 1798,
Ac.;
2. 1762 (
Ac. : On dit,
Chambrer quelqu'un, pour dire, Le tenir enfermé par une sorte de violence ou de séduction, le tirer en particulier dans une assemblée);
3. 1877 Suisse rom. (
Littré Suppl. : À Neuchâtel [Suisse],
Chambrer le vin); 1907 fr.
bordeaux rouges... chambrés (
Ali-Bab,
loc. cit.);
4. 1926 pop. « railler » (ds
Esn. sans ex.); 1927 (Tillet ds
La Pédale, 9 nov., p. 14, col. 1 : [notre speaker] commença par se faire «
chambrer », il n'avait pas l'accent!). Dér. de
chambre* étymol. A; dés.
-er; au sens 3 le terme est d'orig. dial. : Suisse rom. et Bourgogne, v.
Pat. Suisse rom.