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CENDRE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) [xies. d'apr. FEW t. 2, 1repart., p. 684 a] début xiies. « résidu pulvérulent d'une matière consumée » (Psautier Oxford, éd. Fr. Michel, Oxford, 1860, 147, 5); b) ca 1160 mise en cendre « détruite par le feu » (Eneas, vers 18); c) 1560 en cendre au fig. (J. Grévin, L'Olimpe, p. 302, Théâtre complet et choix de poésies, éd. L. Pinvert, Paris, 1922 ds IGLF : Jen ay le cueur en cendre et le corps langoureux); 2. a) dernier quart xiies. « poussière, restes d'un cadavre » (E. de Fougères, Manières, 142 ds T.-L.); b) av. 1560 « dépouille mortelle » (Du Bellay, Œuvres, éd. H. Chamard, III, 53 ds IGLF); c) av. 1577 fig. « restes, souvenir » (Rémy Belleau, Œuvres poétiques, éd. Marty-Laveaux, III, 53, ibid.); 3. a) xiiies. « signe de deuil, de désolation ou de pénitence » (Alexis, éd. J. Hertz, 443 ds T.-L.); b) début xiiies. relig. (G. de Villehardouin, Conquête Constantinople, § 8 ds Gdf. Compl. : Le jor que om prent cendres [...]). Du lat. class. cinis, -eris subst. masc. parfois attesté au fém. (cf. TLL s.v., 1070, 8-12), attesté aussi au fig. pour désigner le résultat d'une destruction notamment dans la loc. in cinerem « en cendres »; attesté dep. Accius pour désigner une dépouille mortelle (Trag. 112, ibid., 1073, 11) et en lat. chrét. comme signe de pénitence (Tertullien, Paen. 9 ds Blaise, s.v.), notamment dans l'expr. cineri et sacco [inolescit] (Tertullien, Patient. 13 ds TLL s.v., 1070, 73) à rapprocher de 3 a, et comme symbole du néant humain (Genèse, 18, 27 ds Blaise, s.v.) à rapprocher de 3 b.