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CASBAH, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1735 alcassabe « [en Afrique du Nord] forteresse, citadelle d'un souverain » (Mém. du Chevalier d'Arvieux..., recueillis par le R.P. J.-B. Labat, Paris, t. III, p. 231 ds Lammens, 1890, s.v. casauba : le principal château [d'Alger] est appelé l'alcassabe), attest. isolée; 1830 casauba (Balzac, Sarrasine, p. 393) − 1890, Lammens; 1836 casbah (Duc de Caraman, Relation contenant le détail [...] de la première expédition de Constantine, Toulouse-Paris, p. 19 ds Quem.); 2. 1872 p. ext. (A. Daudet, Tartarin de Tarascon, p. 59 : le prince monténégrin [...] lui nommait les différents quartiers de la ville [Alger], la casbah, la ville haute, la rue Bab-Azoun); 3. 1890 pop. « maison » (G. Macé, Mon musée criminel, p. 140). Empr. à l'ar. qaṣaba « forteresse », du verbe qaṣaba « couper, retrancher » (FEW t. 19, p. 89; Lok., no1108). Avec agglutination de l'art. ar. al-, la forme fr. alcassabe (cf. esp. alcazaba « id. »). Le mot s'est définitivement implanté au moment de la conquête de l'Algérie. La réf. donnée par Dauzat 1973 (1813, Mozin [casauba]) semble erronée.