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CAPTIF, IVE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1450 subst. « tombé au pouvoir de qqn qui le prive de sa liberté » (Viel Testament, 8143, A.T. cité par Delboulle ds R. Hist. litt. Fr., t. 6, p. 293 : Puisque vous estes noz captifs); 1450 adj. (Id., 39450, ibid. : En Ninive sommes captis); 2. 1488 fig. (La Mer des Histoires, I, 18c, édit. 1491 cité par Vaganay ds Rom. Forsch., t. 32, p. 25 : âme captive, prisonnière, maleureuse ou mortifiée); 1671 « qui se laisse dominer par un sentiment, une passion » (Pomey); 1675 (Bossuet, La Vallière ds Littré : L'âme, devenue captive du plaisir, devient ennemie de la raison). Empr. au lat. captivus 1 adj. dep. Plaute ds TLL s.v., 371, 15; subst. dep. Naevius, ibid., 34, 50; 2 empl. fig. Sénèque, ibid., 373, 57 surtout en lat. chrét., St Augustin, ibid., 373, 71; a supplanté au sens de « prisonnier » chétif*, de formation pop. qui, dès lors, s'est spécialisé au sens de « malheureux ».