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CAPON, ONNE, subst.
Étymol. et Hist. A. 1. 1628 les capons désigne la classe des gueux et des coupeurs de bourses (O. Chereau, Le Jargon de l'argot réformé ds Sain. Sources arg. t. 1, p. 226); 1625-51 francs capons (David Ferraud, Muse normande, gloss. par Héron); 2. 1690 « écolier fripon » terme de collège (Fur.); 1808 (D'Hautel, Dict. du b. lang. : Les écoliers appellent capon celui de leurs camarades qui va se plaindre ou rapporter au maître). B. 1. 1713 « celui qui dans une maison de jeu prête de l'argent aux joueurs » (Hamilton, Mémoires du comte de Grammont, p. 316 ds IGLF Litt.); 2. 1808 « homme lâche, poltron » (D'Hautel, loc. cit.); 1808 « flatteur, hypocrite » (Id., ibid.). Peut-être forme prov. ou normanno-picarde de chapon; A p. allus. à ses ergots (cf. 1616, Comédie des Proverbes, acte III, scène 4 ds Anc. théâtre fr., t. IX, p. 76 : ces gueux-là ... l'ont escamotté et aggriffé avec leurs argots de chappon), cf. aussi coquin; B p. allus. à l'incapacité et à la couardise de l'animal châtré; les rapports de capon avec le fourbesque accaponi 1628 « gueux couverts de fausses plaies » (Jargon de l'argot réformé ds Sain. op. cit., p. 54) sont mal élucidés.