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CAFÉ, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. « Graine de caféier, infusion de café torréfié et moulu » [1592 lat. caoua, Alpinus, De plantis Aegypti liber, Venise, fo26 rodans Arv., p. 112; 1599 lat. chaonae, J.H. Van Linschoten, Navigatio..., La Haye, p. 31, ibid.]; 1610 breuvage de chaone (Annotation du savant holl. Paludanus à l'Histoire de la navigation de J.H. Van Linschoten, Amsterdam, chap. 26, p. 64 dans Arv., p. 112); 1651 cauueh ou cafeh (C. Lambert, Relation du sieur Caesar Lambert... dans Morisot, Relations véritables et curieuses..., Paris, p. 10, ibid., p. 113); 1665 café (infra); 1671 caphé, caffé (Ph. Dufour, De l'usage du caphé, du thé et du chocolate, Lyon, p. 29 dans Arv., p. 115); 1680 café (Rich.); 1732 caffé fort (Trév.), d'où fam. 1848 (c'est un peu) fort de café (Balzac, Le Cousin Pons, p. 224); 1808 cafiot « mauvais café » (D'Hautel, Dict. du bas-lang.); 1866 cafetiau « id. » (Delvau, Dict. de la lang. verte, p. 338, s.v. repasse); 1886 cafoin fr. région. Bretagne (Orain); 2. « débit de boisson » [1654, ouverture du 1ercafé à Marseille d'apr. Bl.-W.5et Dauzat 1973], 1662 cabaret de cahué (F.-C. Le Comte, Les fameux Voyages de Pietro Della Valle, I, 1, 62 d'apr. König dans Fr. mod., t. 9, 1941, p. 132); 1665 caué café à Damas (B. de Monconys, Journal des Voyages de Monsieur de Monconys, Lyon, t. 2; table des matières dans Arv., p. 114); [1672, 1ercafé établi à Paris à la foire Saint Germain par l'arménien Pascal d'apr. Bouillet]; 1694 une salle de caffé (J.-B. Rousseau, Le Caffé, Paris dans Brunot, t. 6, p. 1099); ca 1830 arg. cafemar (d'apr. Esn.); 1844 cafemon (Dict. complet de l'arg. empl. dans « Les Mystères de Paris », p. 31); [1945] caf (B. Gelval, Fables et récits en arg., p. 4), v. aussi café-concert; 3. 1798 « moment où l'on prend le café, après un repas » (Ac.). Empr. au turc qahve (Arv.; Bl.-W.5; FEW t. 19, p. 79; empr. à l'ar. qahwa, v. caoua) soit directement, soit par l'intermédiaire de l'ital. [à partir de la région de Venise, DEI] (Brunot t. 3, p. 221; Prati; EWFS2; DG; Dauzat 1973) attesté d'abord sous les formes caveé (1570, G.F. Morosini [diplomate vénitien], Relazioni degli ambasciatori Veneti al Senato d'apr. DEI); la forme caffè est attestée en 1615 à Venise (DEI).