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CADET, ETTE, adj. et subst.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) 1466 « celui qui vient après un autre frère, par ordre de naissance » (J. du Bueil, Jouvencel, II, 131 dans Gdf. Compl.); 1671 « dernier fils, dernière fille d'une famille » (Pomey); d'où 1740 branche cadette « qui descend du fils cadet d'une famille » (Ac.); 1690 p. ext. « moins âgé (sans lien de parenté) » (Fur.); b) 1812 « de peu d'importance » (P. Béranger, Chansons, t. 1, 1829, p. 230 : c'est l'cadet d'nos soucis); c) 1928 sport (Lar. 20e. Cadet [...] Terme souvent employé pour désigner de jeunes athlètes); 2. 1530 [date de l'éd.] « gentilhomme qui servait comme soldat pour apprendre son métier » (Contred. de Songecreux, fo149 rodans La Curne); 1682 compagnie de cadets (d'apr. Trév. 1732); 1812 Cadet de Gascogne (Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, t. 2, p. 13). Empr. au gascon capdet « chef, capitaine » (attesté au xves. dans Lespy-Raym.; cf. aussi Palay) corresp. au prov. capdel (cadeau*), les capitaines gascons venus servir dans les armées fr. au xves. étaient en effet des enfants puînés de familles nobles d'où les sens de « puîné » et de « gentilhomme »; cf. xves. Chronicon Ludovici XI, p. 308 dans Du Cange, s.v. capdets : un Capitaine Gascon, nommé le Capdet Remonnent).