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BRUYÈRE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1174 « terre en friche où poussent des bruyères » (G. de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, Paris, 1936, vers 6090); 2. ca 1180 bruyère « plante » (Lambert Le Tort, A. de Bernay, Alexandre, 442, 5 dans T.-L. : La lance que il porte ne fu pas de bruiere); 1835 terre de bruyère, coq de bruyère (Ac.). Dér. en -aria de brucus « bruyère » attesté, semble-t-il, une seule fois dans une glose du xes. (CGL t. 3, p. 587, 65, v. aussi Meyer-Lübke dans Wiener Studien, t. 25, 1903, p. 93); cf. brugaria, Placit., anno 891, t. 6, Gall. christ. inter Instr. col. 170 dans Du Cange. Brucus serait issu du gaul. *bruco, auquel correspondent l'a. irl. froech, le cymrique grug, le cornique grig, le bret. brug (Thurneysen, p. 94; Dottin, p. 238, 301), toutes formes remontant à un celt. *vroikos.