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BRIQUE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1204 brike « palet » (Reclus de Molliens, Charité, XC, 6 dans Gdf. Compl.); 1537 « petit morceau » (Des Periers, Prognost. des Prognost., I, 135 dans Hug.), maintenu dans les dial. notamment lyonn. (Du Puitsp.) et de l'Yonne (Jossier); d'où 1878 arg. (A. Rigaud, Dict. du jargon parisien, p. 132 : Entifler des briques (s') Jeûner, contraint et forcé − dans le jargon du peuple); 2. a) 1292, janv. Tournai « carreau d'argile durcie au feu ou cuite au soleil » (C'est les enfans Naniele de le Vigne et Pieron de Lille, Chirog., A. Tournai dans Gdf. Compl.); 1817 emploi apposé invariable « qui est de la couleur de la brique » (Stendhal, Hist. de la peint. en Italie, t. 1, p. 218); b) 1611 p. anal. « matériau moulé en forme de brique (savon, métal) » (Cotgr.); c) 1926 arg. « paquet de 1 000 billets de 1 000 francs » (A. Arnoux, Le Chiffre, p. 133). Terme localisé à son orig. dans le nord de la France (v. Gdf. Compl.) mais attesté ailleurs sous la forme briche en a. fr. (cf. T.-L.), empr. au m. néerl. bricke, brike « brique » (Verdam), à rattacher au verbe breken « casser » (De Vries Nederl.); cet étymon est confirmé par l'importance des briqueteries des Pays-Bas (Valkh., loc. cit.). Le sens 1 chronologiquement le premier est en réalité dér. de 2.