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BRÉHAIGNE,(BREHAIGNE, BRÉHAIGNE) adj.
ÉTYMOL. ET HIST. − Début xiies. terre ... baraine (Ph. de Thaon, Comput, 2006 dans T.-L.); mil. xiies. brahaignes femes (Wace, Conception N.D., 359 dans Keller, p. 51); début xiiies. brehaigne (Gautier de Coincy, Nativité N.D., 254 dans T.-L.); 1680 considéré comme ,,terme injurieux`` en parlant d'une femme (Rich.). Orig. obsc.; l'existence de nombreuses formes romanes qu semblent se rattacher à un même type avec le sémantisme commun d'infertilité appliqué à des réalités différentes laisse supposer un rad. pré-roman au sens de « stérile, infertile ». Les différents types proposés pour un tel rad. (FEW t. 1, p. 242; REW4, no942; DEI, s.v. barena et brenna) ne permettant pas d'expliquer toutes les formes qui semblent s'y rattacher, on peut seulement supposer un rad. bar « infertile » à partir duquel il reste à expliquer chacune d'elles (J. Jud dans Arch. St. n. Spr., t. 127, 1911, p. 434 et 435). La finale -aigne représente sans doute le suff. lat. -aneu (cf. montanea, montagne); l'h intervocalique n'a qu'une valeur séparative de voyelles en hiatus (cf. ébahi, trahi, etc.). Les hyp. d'étymons empr. au domaine germ. (DIEZ3; E. Gamillscheg dans Homenage Fritz Krüger, 1952, t. 1, pp. 18-20 et EWFS2) semblent en contradiction avec la répartition géogr. des termes à partir desquels on les postule, aucun n'étant confirmé par un mot du domaine germ. Une orig. lat. d'apr. vorago, -inis (Garcia de Diego, Revista de Filologia Española, t. 36, 1952, pp. 257-286) fait difficulté du point de vue phonét. et sém. (cf. Cor., s.v. maraña).