Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
BOYAU, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) Ca 1100 forme fém. issue du plur. neutre *botella, buele « entrailles » (Roland, éd. Bédier, 2246); ca 1160 boiel masc. (Enéas, 491 dans Gdf.); ca 1340 boyau (Perce-forêt, t. 6, fo66, col. 2 dans Littré); b) 1623 technol. dans l'expr. fam. et fig. racler le boyau « jouer mal d'un instrument à corde » (Sorel, Francion, 83, éd. Colombey, Paris, Garnier, 1877 dans IGLF Litt. : se réveiller pour vous entendre racler deux ou trois méchants boyaux de chat?); c) 1651 loc. triviale vomir et tripes et boyaux (Scarron, Virgile Travesti, éd. V. Fournel, Paris, 1858 1. VI, p. 230a); 2. 1676 p. anal. milit. (A. Félibien, Des Principes de l'archit., ..., p. 99 : Boyaux sont des tranchées qui vont en serpentant et sans angles, comme les font les Turcs); d'où 1690 p. ext. « espace long et étroit » (Fur.). Du lat. botellus − dimin. de botulus [d'où a. fr. buille « boyaux » xiies. dans T.-L.] − d'abord attesté en lat. class. au sens de « petite saucisse », seulement plus tard, en l'état actuel de la docum., au sens de « boyau » en parlant de l'homme (802, Lex Frision. dans Mittellat. W. s.v., 1547, 24) et en parlant des animaux (ca 1277 Moses Panorm., De Infirm., 34 tit., ibid., 29); déjà appliqué au domaine techn. aux xiie-xiiies. (Pseudo-Gerhardus, Sal., II, 2, ibid., 31).