BOSSEMAN, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1581 mar.
bossemens (Texte cité par
Delboulle,
Recueil de vieux mots dans
DG); 1636
bosman (
Cleirac,
Explication des termes de mar., 7 d'apr. Arveiller dans
Fr. mod., t. 25, p. 306).
II. [1860 mar. d'apr.
Esn. 1966]; 1918
boscot (
Dauzat,
L'Arg. de la guerre, p. 229). I empr. au m. néerl.
bootsman « maître d'équipage », forme contractée
boosman (
Verdam), composé de
boot « bateau » et
man « homme » (
Behrens D., p. 72, 1
rehyp.;
Diez5, p. 528, 1
rehyp.;
Valkh., p. 67;
FEW t. 15, 1, p. 180
2;
EWFS2); une influence de
bosse* « sorte de cordage » expliquerait des formes du type
bossemens (
C. Fass,
Beiträge zur fr. Volksetymologie dans
Rom. Forsch., t. 3, p. 499); l'hyp. d'un empr. au b. all.
boosman (
C. Fass,
loc. cit.;
Diez et
Behrens,
loc. cit., 2
ehyp.;
REW3, n
o1213) fait difficulté du point de vue hist., les Allemands du Nord étant fort rares sur les côtes fr. à cette époque. II croisement de
bosseman avec
boscot* « bossu ».