BORNAGE, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST.
I.− 1260
bounage « action de planter des bornes pour marquer les limites d'un champ » (
Cartulaire de Barbeaux, B.N. 1. 10943, f
o288 r
odans
Gdf. Compl.); 1283
bonnage (
Ph. de Beaumanoir,
Coutumes de Beauvaisis, éd. Salmon, § 54); 1299
bournage (A.N.S 129, pièce 4 dans
Gdf. Compl., s.v. bodnage).
II.− 1852, 21 mars, mar.
bornage « navigation côtière limitée » (
Le Moniteur universel, p. 450).
I dér. de
borne*; suff.
-age*; à rapprocher du lat. médiév.
bonagium en 1208 (
Du Cange,
s.v. bonna, p. 700). II dér. de
borner*; suff.
-age*.