BLANCHIR, verbe.
Étymol. ET HIST. − 1. a) Début
xiies. « devenir ou rendre blanc » (perte de couleur, de teinte) (
Psautier d'Oxford, 250, 9 dans T.-L.);
b) 1636 « avoir les cheveux qui blanchissent, vieillir » (
Corneille,
Le Cid, vers 239);
2. a) 1288 « rendre propre, laver (des draps) » (
J. de Journi,
La dime de penitance, 1863 dans T.-L.);
b) 1694 « blanchir qqn., laver le linge de qqn » (
Ac. 1694);
c) xives. « innocenter, disculper » (
Froissart, II, III, 61 dans
Littré);
3. a) 1548-50 « rendre uni, polir, préparer (une surface) » (
Comptes des Bâtiments du Roi, II, 324 dans
IGLF Techn.);
b) 1671 art culinaire
blanchir de la viande, des légumes, des fruits (
Pomey,
Dict. royal augmenté, 2
eéd.).
Dér. de l'adj.
blanc*; dés.
-ir.