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BLÉSER, BLAISER, verbe intrans.
Étymol. ET HIST. − 1219-1221 « parler avec un vice de prononciation » (Lai Ombre, 930 dans T.-L. : Sachiés qu'ele n'en bleça mie [d'apr. T.-L. : lire blesa; d'apr. Mussafia dans Zur Kritik und Interpretation romanischer Texte, p. 30 dans Sitzungsberichte der philos. hist. Classe der Akad. der Wissenschaften, t. 135, 1897, ele ne bleça mie : elle ne blessa pas, serait une litote signifiant « elle lui témoigna de l'amitié », à rapprocher de Ombre, pp. 716-717); ca 1270 bleser (Baude Fastoul, Congé, Trouv. artés. p. 421 dans Gdf. Compl.) − xives. dans T.-L.; repris au xixes. av. 1832 bléser (M. Garcia, Traité complet de l'art du chant, p. 52); cf. Boiste 1834. Malgré un hiatus chronol., dér. de l'a. fr. bles, blois, mil. xives. (Gloss. Bibl. nat. lat. 7692 et Conches I dans M. Roques, Rec. gén. des lexiques fr. du Moy. Age, t. 1, 1936, p. 265, 897) lui-même du lat. blaesus « bègue » (Priap. 7, 2 dans TLL s.v., 2026, 82) dés. -er; cf. xiies. bloiseer « id. » Partonopeus de Blois, Richel. 19152, fo165edans Gdf.; 1212-14 blesoier (Frère Angier dans M.-K. Pope, Etude sur la lang. de Frère Angier, Paris, 1903, p. 91). Les formes bléser, blaiser du fr. mod. représentent une réfection d'apr. le latin.