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BIGORNEAU, BIGORNOT, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. I.− 1. 1423 « petite bigorne » (Exéc. test. de Angnies de Hortioir, A. Tournai dans Gdf. Compl.), en partic. pour les serruriers (Chesn.); 1950 bigornot (La Varende, La Normandie en fleurs, p. 162); 2. 1611 zool. « petit coquillage univalve ayant la forme d'un colimaçon » (Cotgr.); 3. 1841 (A. Lucas, Des Dangers de la prostitution, considérés sous le rapp. de la mor. et de l'admin., p. 33 : Les sergents de ville, les bigorneaux); 1887 bigornot (Hogier-Grison, supra, C1); 1861 dans Esn.; 1863 (Littré : Bigorneau ... Ancien sobriquet moqueur des soldats de marine); cf. 1927 (A.-L. Dussort, Des Preuves d'une existence, ms. dép. par G. Esnault en 1938, p. 159 : Bigorneau. Soldat d'infanterie); 4. 1919 « imbécile » (cité par G. Esnault, 1936 dans IGLF Techn.). II.− [1925 dans Esn.]; 1935 « menue monnaie » (A. Simonin, J. Bazin, supra ex. 3). I dér. de bigorne1* étymol. I 1; 2 dér. avec méton. de bigorne « limaçon de mer » (Mém. de la Soc. des Antiquaires de France ds FEW t. 1, p. 253a); 3 prob. en raison du chapeau bicorne qu'ils portaient à l'orig.; 4 se rattache au sémantisme « de travers, contrefait » de mots tels que lyonn. bigornu « contrefait, boiteux » (Du Puitsp.), v. bigorne2ou emploi péj. de 3 « fantassin ». II prob. p. anal. avec bigorneau « coquillage », par suite de sa forme ronde et de son peu de valeur.