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BIGNOLLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1927 (A. Dussort, addenda, p. 30, apportés par ce détenu à Sainéan, Lang. parisien du XIXeS. cité par Sain. Sources t. 3, p. 30 : Pour désigner un agent de la Sûreté, on dit : bourre, maton, matuche, matelot, bignolle, condé, etc.); 2. 1934, date donnée par Rob. Suppl. et Esn. 1966, sans attest.; 1935 bignole (J. Lacassagne, op. cit., p. 20 : Bignole. Concierge argot parisien); 1936 bignolle, supra ex. Issu de l'ang. bignolle « qui louche » (Verr.-On.), déverbal de l'ang. bignoler « bigler, loucher, lorgner », p. ext. « examiner attentivement autour de soi, regarder d'une façon insolente ou indiscrète » (Ibid.) lui-même dér. de bigner « regarder » (Villon, Ballades en jargon, éd. Lanly, V, 21 : Bignez la mathe sans targer). Bigner est prob. à rapprocher de guigner* regarder de côté, d'où les formations parallèles guignolle « gendarme » (Delvau, v. FEW), guignol « id. » (v. FEW), v. guignol et FEW t. 1, p. 629 b et t. 17, p. 591a.