BIGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1704 hist. (Antiq.)
(Trév., s.v. Carriere);
2. 1838 numism. (
Ac. Compl. 1842) − 1892,
Guérin. I empr. au lat.
biga, -ae, sing. de
bigae, -arum « char à deux chevaux », I
ers. av. J.-C. (
Varron,
Men., 457 dans
TLL s.v., 1982, 17); le sing.
biga attesté surtout au I
ers. apr. J.-C. (
TLL s.v. 1981, 78
sqq) a été condamné par les grammairiens à la suite de
Varron (
Ling., 10, 24,
ibid., 1981, 67); le sens 2 est dû au fait que le bige servait de type à certaines monnaies romaines,
cf. lat.
bigatus « pièce de monnaie dont l'empreinte est un char attelé de deux chevaux » (
Tite-Live, 33, 23, 7 dans
TLL s.v., 1983, 46) d'où le fr. mod.
bigat (Lar. 19e).