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BIGAILLE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Av. 1738 « nom générique des insectes ailés dans les colonies » (Le Père Labat dans Trév. Suppl. 1752 : Il semblait que tous les atomes de l'air se fussent convertis en moustiques, en maringouins et en une autre espèce de bigaille qu'on appelle des vareurs); d'où 1936 arg. « mousse du bord, vermine » (Esn.); 2. 1926 (Lar. mén. : Bigaille. Nom donné au fretin d'espèces diverses vendu sur les marchés aux poissons); 3. 1935 « menue monnaie » (A. Simonin, J. Bazin, Voilà taxi! p. 211 : Sous, billon, menue monnaie : Bigaille). 1 prob. empr. au prov. mod. bigaio, bigalho « bigarrure, tache » nom générique des insectes ailés, qui piquent; usité dans les colonies françaises p. allus. à la bigarrure des insectes (Mistral); le prov. bigalho se rattache au prov. jalho « tacheté (d'un animal) » cf. mouscho jalho « taon » (ibid.), dér. de jaiet, jalha « tacheté de blanc et de roux, grivelé (d'un animal) » (ibid.); ces mots sont eux-mêmes à rattacher à un adj. *gallius (FEW t. 4, p. 42a) dér. du lat. gallus « coq », le sémantisme des dér. de *gallius reposant sur la notion de « couleur chatoyante » caractéristique du plumage du coq; 2 à rapprocher du dial. de l'Aunis où bigaille désigne le menu fretin (Gloss. Aunisien, La Rochelle, 1870, p. 72 dans Littré Suppl.).