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BERCEAU, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. 1472 berceau (Cpte roy, cit. Laborde, Glossaire, voReliquaire dans Gay); 1600-12 « âge où les enfants couchent au berceau » (Aubigné, Hist. Univ., I, 1 dans Hug. : Durant le berceau de ce prince, l'Europe ... fut esmeue et réchauffée de toutes parts par diverses guerres); p. ext. a) 1659 « début de certaines choses » (Corn., Œdipe, I, 6 dans Rob. : Et des crimes si noirs étouffés au berceau); b) 1680 « lieu d'orig. (d'une pers. ou d'une chose) » (Rich. : [...] L'Egipte lui a servi de berceau); 2. a) p. anal. de forme 1538 hortic. « voûte de feuillage » (Est. : Berceau de vignes); 1845 spéc. bot. (Besch. : berceau de la vierge [...] Nom vulgaire de la clématite des haies); 1680 archéol. voute en berceau (Rich.); b) p. anal. avec le mouvement du berceau 1690 impr. (Fur.); 1751 grav. (Encyclop. t. 2). Dér. de l'a. fr. bers « berceau » ca 1150, v. ber (ou issu de berçuel par substitution de suff.) prob. d'un lat. vulg. *bertium, attesté par son dér. berciolum « petit berceau » (viiies. Rer. Merov. VII, p. 37, 15 dans Blaise) d'où l'a. fr. berçuel « id. » [écrit bercel dans les mss anglo-norm. cf. aussi bercelet v. T.-L.] ca 1165 (M. de France, Milun, 99 dans T.-L.), prob. d'orig. gaul. comme semble l'indiquer son extension géogr. dans les domaines port., cat., gallo-rom. où il a évincé le lat. cunae (Cor., s.v. brizo, REW3, p. 1052a et Meyer-Lübke dans Z. fr. Spr. Lit., t. 59, pp. 487-9). Il est moins vraisemblable de considérer les subst. rom. comme des déverbaux, en prenant comme base un b. lat. *bertiare, issu d'un rad. celt. *berta à rattacher à l'irl. bertaim « je secoue » (FEW t. 1, p. 338). Berceau a éliminé bers dès le xviies. de même que l'a. fr. bercuel supra.