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BAVE, subst. fém.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. a) Début xives. [date de composition] beve [Jean Chapuis] Trésor, 239 dans Gdf. Compl.; ca 1460 bave (Villon, Testament, éd. J. Rychner et A. Henry, 1435); b) 1690 p. ext. « liquide gluant que sécrète le limaçon » (Fur.); 1838 (Ac. Compl. 1842 : Bave [...] Multitude de fils très-fins que le ver à soie jette autour de lui avant de commencer son cocon); c) 1840 « propos médisants » (A. Barbier, Iambes et poèmes, p. 18 : la bave du mensonge et de la calomnie); 2. xves. « bavardage, babil » (Moniage Guillaume, prose, éd. G. Schläger, 85, 26 dans T.-L. : Mais or me dy par le dieu ou tu croiz, qui tu es, qui ainssi cuides m'espoventer de baves et de ta venterie) − 1771, Trév. Prob. empr. au lat. pop. *baba, onomat. exprimant le babil mêlé de salive des petits enfants, d'où l'a. fr. beve; la forme bave aurait été refaite sur baver*. D'apr. Dauzat Ling. fr., p. 225, bave aurait la même orig. que boue et serait empr. au gaul. *baua (gall. baw « saleté »); cette hyp. n'explique pas les formes bab- citées dans REW3no853 et FEW I, p. 194 et 195 (passim).