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BAUME1, subst. masc.
ÉTYMOL. ET HIST. − 1. Ca 1150 « onguent propre à guérir les blessures » (Thèbes, éd. L. Constans, 6236 dans T.-L. : La langue li oignent de basme; O un coutel les denz desjoignent, La langue de basme li oignent, Iço le fist parler un poi); d'où 1532 fig. « chose agréable » (Bourdigné, Pierre Faifeu, ch. 36 dans Hug.); 1683 « ce qui calme, adoucit les peines » (Boss., Marie-Thérèse dans DG); 2. a) 1262-68 bot. « nom sous lequel on désigne un grand nombre de plantes odoriférantes » (Brunet Latin, Trésor, éd. Chabaille, 155 dans T.-L. : Ce [Judee] est une grant province, ou li baumes croist) en partic. 1680 « sorte de menthe » (Rich.); b) xiie-xiiies. « substance résineuse et odorante qui coule de quelques végétaux » (Flore et Blancheflor, éd. I. Bekker, 625 dans T.-L. : d'autre part ot un cresmier Et a senestre un balsamier. N'ert en cest siecle tele odour Qui vausist cele de la flour : Car de l'un basmes decouroit, Et de l'autre cresmes cäoit). Du lat. balsamum, au sens 2 a (Pline, Nat., 12, 111 dans TLL s.v., 1710, 10) d'où « sorte de menthe » en lat. médiév. viiie-xies. (Gloss. III, 281, 16 [éd. Steinmeyer et Sievers] dans Mittellat W. s.v., 1332, 61); au sens 2 b surtout au plur. (Virgile, Georg., 2, 119 dans TLL s.v., 1710, 34); le sens 1 en b. lat. et lat. médiév. viies. (Aesculapius, 11, p. 15, 1 dans Mittellat. W. s.v., 1332, 21); d'où fig. « ce qui est agréable » [non daté] (Burch., Iud., 1 [éd. P. Lehmann, Erforsch. d. Mittelalt. II, p. 251], ibid., 1332, 57) lat. empr. au gr. β α ́ λ σ α μ ο ν lui-même d'orig. hébraïque : bęsęm « id. ».