BASSEMENT, adv.
Étymol. ET HIST. − 1. 1174 « à voix basse » (
Guernes de Pont-Sainte-Maxence,
La Vie de St Thomas Becket, éd. E. Walberg, 5347 : E le saint arcevesque desfient
bassement) −
xviies., Malherbe dans
Littré;
2. a) mil.
xvies. « humblement, dans un rang bas » (
Ronsard,
Odes, II, 23 dans
Hug. : Si j'ayme depuis naguiere Une belle chamberiere, Hé, qui m'oseroit blasmer De si
bassement aimer?) − 1798
(Ac.);
b) 1690 (
Fur. :
Bassement [...] D'une maniere basse. Tout ce que fait un avare, tout ce qu'il dit, c'est
bassement).
Dér. de l'adj.
bas*; suff.
-ement (-ment2*
).