BARREMENT, subst. masc.
Étymol. ET HIST. − 1. 1318 anc. dr. « moyen déclinatoire, exception » (Rupt, Richel. 1. 9129, n
o30 dans
Gdf. : Aie renoncié ... a toutes graces, previlleges, saisines,
berremanz, donees et a doner), attest. isolée; repris dans
Trév. 1704 et 1752 puis
Ac. Compl. 1842 au sens de ,,cassation de gages``;
2. fin
xvies. art vétér. « action de barrer les veines d'un cheval ou d'un oiseau » (
Desparron,
Fauconn., II, 16 dans
Gdf. Compl. : Du beau serrement,
barrement et couppement des veines de nos oyseaux pour la conservation de leurs mains), attest. isolée; repris dans ce; sens dans
Nysten qui précise ,,opération inusitée aujourd'hui``,
3. 1890 (
Lar. 19eSuppl. :
Barrement En langage de banque, on nomme
barrement l'opération qui consiste à inscrire en travers d'un chèque, au recto, entre deux lignes transversales, certaines indications conventionnelles, sur le vu desquelles la valeur n'est payée en espèces qu'à des personnes déterminées ou dénommées);
4. 1944 synon. de barrage,
supra ex., attest. isolée.
Dér. de
barrer*; suff.
-ement (-ment1*
).